Nomination / élection


Pierre Rolland, nommé DGS de l'Université Claude Bernard Lyon1

Pierre Rolland est nommé nouveau Directeur Général des Services (DGS) de l’Université Claude Bernard Lyon 1. Il prendra ses fonctions le 10 mai 2020. Il nous parle de son parcours et de sa vision du poste de DGS.


Pourriez-vous nous décrire votre parcours ?


J’ai débuté ma carrière en tant qu’administrateur militaire dans l’armée de l’air, en 1997, une fois dipl?me de l’Institut d’Etudes Politiques de Lyon. A l’issue d’une formation de deux années à l’Ecole du commissariat de l’air à Salon-de-Provence et d’un dipl?me du 3ème cycle à Paris Dauphine, j’ai occupé des postes en administration centrale et sur base aérienne pendant douze ans, puis au sein de l’administration territoriale de l’Etat, dans le secrétariat général pour les affaires régionales de la Région Bourgogne, de 2009 à 2011, dans le cadre d’un détachement.

J’ai intégré la Cour des comptes en 2011 où, affecté à la 5ème chambre, j’ai effectué des contr?les dans le domaine de la formation professionnelle, de l’emploi, du logement et de la générosité publique, tout en participant aux travaux de certification des comptes de l’Etat et de la Cour de discipline budgétaire et financière.

Après cinq années passées à la Cour, désirant renouer avec le terrain, j’ai eu l’opportunité de rejoindre la communauté d’universités et établissements en 2016 en tant que directeur général des services.
Cette expérience très enrichissante m’a permis de me familiariser avec les particularités des établissements d’enseignement supérieurs, les projets portés par les acteurs du site Lyon Saint-Etienne, dont le projet IDEX, et surtout d’avoir la chance de travailler avec les collègues DGS des autres établissements, notamment ceux impliqués dans la construction de l’Université-cible.

J’ai candidaté en mars dernier sur le poste de directeur général des services de l’Université Claude Bernard Lyon 1, et je suis très heureux que le choix du Président de l’Université me permette aujourd’hui de poursuivre mon parcours dans l’enseignement supérieur et la recherche, sur un territoire auquel je suis très attaché. 

 

Pourquoi rejoindre Lyon 1 ?


Rejoindre Lyon 1 représente pour moi une double opportunité. Celle tout d’abord d’intégrer l’une des plus grandes et des plus belles universités fran?aises, tant en nombre d’étudiants, d’enseignants, de chercheurs qu’en nombre d’équipes de recherche, qui a su tisser des relations étroites avec les autres établissements universitaires du site, les collectivités territoriales et les partenaires socio-économiques.

Celle également de contribuer à un projet - la création d’un établissement expérimental regroupant quatre établissements du site Lyon Saint-Etienne - en appui au Président de l’Université, de l’équipe présidentielle et des équipes administratives, que j’ai appris à conna?tre et à apprécier dans le cadre des différents chantiers engagés depuis maintenant deux ans, afin de préparer la future organisation administrative et technique de l’établissement expérimental.  

 

Comment voyez-vous votre r?le de DGS au sein de Lyon 1 ?


Je con?ois le DGS avant tout comme un chef d’orchestre qui a pour mission de s’assurer que les équipes administratives avancent selon le même tempo, défini par le projet politique, et de réunir les compétences et les qualités pour que l’interprétation soit réussie.

Dans un établissement comme Lyon 1, il est un acteur essentiel de la transversalité et du dialogue entre services, un facilitateur qui est là pour accompagner avec bienveillance les équipes administratives pour qu’elles puissent traduire de manière opérationnelle les décisions prises par la gouvernance de l’établissement.
Il est également celui qui met les agents en situation de s’accomplir et d’être reconnus en déléguant / contr?lant, et en veillant surtout à ce que les services disposent des moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions (systèmes d’information performants, environnement de travail adapté, etc.).

Acteur essentiel du dialogue social, en particulier dans un contexte de restructuration, il doit être à l’écoute des différents acteurs internes de l’établissement (services, composantes, étudiants, enseignants, chercheurs) afin de pouvoir communiquer à l’équipe présidentielle une information de qualité, nécessaire à une prise de décision politique rapide et éclairée.
 


Pierre Rolland

Publié le 30 avril 2020 Mis à jour le 19 mai 2020